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L'An 10000

27 juillet 2008

Zubrowska

Longue tige verte,

Dans la bouteille des troubles imaginés,

Sirupeuse échaudure,

Glacial baiser mortel,

Sur le chemin d’une liberté aliénée,

Dans une lumineuse prairie où des bisons argentés

S’envolent le sabot léger,

Je t’ai enfin retrouvé,

Mon enfer, mon paradis…

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23 mars 2008

Banlieue et RER pour nulle part...ailleurs.

Dans les trains, bien trop de monde.

Le RER, le chemin de croix du maniaque du boulot que je suis devenu.

Ce train, il me sert, pourtant. Il m’assiste, m’emmène, me traîne, jusqu’à cette cloche, ce monde sous vide, ce paradis perdu : Paris.

Bien trop d’année que je l’emprunte ce train pour extirper de tout cela quelques railleries trop franchouillardes contre l’entreprise française de chemins de fer dont il faut mesurer l’infâme tâche : déporter des personnes consentantes à perdre leur vie à la gagner.

Un peu d’indulgence, que diable, pour tous ces retards, ces interruptions de trafic qui, finalement, nous offrent quelques moments de répit d’une rare intensité en des tunnels obscurs.

Un peu de compassion pour tous ces agents qui par leur incompétence (critère d'avancement pour la SNCF) nous permettent, un temps, de faire une pause dans le trafic incessant et infiniment routinier de la vie de banlieue.

Un peu de reconnaissance, finalement, pour ce que la SNCF nous alloue fortuitement : la richesse d’une observation de nos contemporains.

Observer, voilà ce à quoi je passe mon temps lorsqu’une énième avarie ferroviaire survint.

J’observe, disai-je.

Et je vois le pire.

La banlieue me fait l’effet d’un trou du cul atteint d’un prurit sévère.

A la base, c’est crade, ça pue mais à ce stade de pathologie, c’est la gangrène, la nécrose nauséabonde.

Ce n’est pas tant les lieux dont l’extrême neutralité ne diffère pas tant que cela de ce que, j’imagine, il se passe ailleurs.

Ce sont plutôt les personnes. Les hommes et les femmes qui peuplent ces lieux.

Comme toujours ce n’est pas la veste qui fait l’homme, mais l’homme qui fait la veste. Et c’est la même chose en géographie.

Les personnes, donc.

On nous a vendu, pendant tant d’années, la richesse de la variété ethnique et des échanges culturels, on a fait de la banlieue l’étendard de cette France « Black, Blanc, Beur », le laboratoire des possibles : la fraternité.

Et bien, j’en suis le premier désolé mais faudra repasser.

Je ne vois pas de quelle variété les pontes de la bonne pensée voulaient parler. Il n’y a aucune variété en banlieue, il y a plutôt une mono culture : la pauvreté d’une jeunesse bâtarde abrutie par le rap bas de gamme, le shit et MSN.

Ces jeunes arabes et noirs qui se baladent le cheveu court et défrisé, gominé sur le devant comme des homos qui s’ignorent, tous fringués chez « delaveine » et dont la « politesse » va jusqu’à faire partager à tous leur bien médiocre goûts musicaux estampillés Zaho et Tunisiano grâce à leurs portables MP3. Gadgets qu’il faut, semble-t-il, ne pas manquer d’exhiber et pour lesquels n’importe quel médiocre étudiant en psycho diagnostiquerait le symbole phallique évident.

Leurs alter-ego féminines ne relèvent pas le niveau. Je ne comprends pas ces toutes jeunes filles s’échinent à s’enlaidir ainsi : sur maquillées, elles clopent à 16 ans aussi fières de leur slims et de leurs chaussures à talons que de leur virginité perdue depuis longtemps.

Là encore, la diversité est relative : beaucoup de beurettes et de blacks, copines comme si l’Afrique avait ouvert une franchise en ces contrées nordistes.

De toute façon, mêmes blanches, les filles expriment tous les tam-tams et autres you-yous que leurs comparses n’ont pas manqué d’imprimer dans leur cervelle microscopique.

Je m’interroge sur l’avenir de ces personnes et, ce faisant, sur l’avenir de la jeunesse française en général.

Les voici, ces jeunes gens frôlaient la vingtaine et espéraient un avenir professionnelle fondée sur la réussite à moindre coût.

Les meilleurs finiront en « Management des unités commerciales » grâce auxquels ils pourront vendre des portables et se payer ainsi des vacances de rêve chez le très bien nommé Promovacances, les pires d’entre eux, pour ne pas tirer sur l'ambulance, n’en parlons même pas…

Je vous entends, déjà, dire que le Gary débloque, qu’il serait devenu réactionnaire…

Je n’ai pas la prétention de dire que je suis meilleur que ces personnes, je suis seulement différent et, au bout du compte, je n’ai plus rien à faire ici tant je me confonds d’incongruité à l’égard de ce paysage.

Il est remarquable de voir qu’aucune de ces racailles antisémites n’a encore osé m’importuner. Je suis, pourtant, une victime expiatoire idéale vu ma frêle silhouette, mes cheveux longs, mon style pseudo dandy et l'étoile de David qui trône sur mon poitrail velu et que je ne manque, ainsi, pas d’exhiber non sans une certaine provocation jouissive.

Je crois que ces « sympathiques » autochtones consentent justement à me laisser tranquille parce que je parais transparent au sein d’un monde pareil. Tellement différent qu’on ne me voit plus. Il faut le faire.

Pour autant, soyez certain que si la réussite sociale me permet un jour d’immigrer dans le 16ème, je tiendrai un discours au moins équivalent contre la bourgeoise populasse qui occupe ces quartiers privilégiés. Ce n’est, donc, pas, et rassurez vous, un positionnement droitiste mais seulement un petit coup de gueule d’esthète proche de l’éructation fatale à la vue de son environnement.

Il est une chose que j’exècre, c’est le conformisme que constitue l’anti-conformisme.

Tout ce petit monde se ressemble finalement en ce qu’ils font, tous, partis à leur manière d’une tribu, d’un peuple.

Moi, je ne suis d’aucune tribu, d’aucun peuple, je suis seul comme dans ce RER qui ne me ramène nulle part…ailleurs. Et ouais, c’est là que je vis.

23 janvier 2008

Au Murano, "We are a family !"

Il est un soir rare, du genre de ceux dont on ne peut que se souvenir. Ce genre de soir où vous vous décidez, votre tendre compagne et vous-même, pris d’un coup de folie mal maîtrisé, de vous rendre au…restaurant. Ne riez pas, ce qui parait pour vous d'une banalité affligeante relève pour moi de la gageure métaphysique : le dîner romantique aux chandelles.

C’est ce dont, parait-il, il est coutume de faire en couple. Un fameux cliché largement éculé mais jamais abandonné. A croire que les amoureux, dans leur vaine espérance, n’ont jamais trouvé rien de mieux qu’un peu de temps en face à face devant un bon repas pour échanger quelques mots.

C’est ce genre de soir là, disais-je, où nous nous rendîmes au Murano : hôtel, bar et restaurant « surbranché » de la place Parisienne que ma chère et tendre avait, d’ailleurs, déjà ostensiblement fréquenté au vu et au su de ma petite personne.

L’endroit avait, il est vrai, le prestige des déracinés. La façade était blanche de pureté, ce qui à deux pas de la place de la République avait pour le moins mérite de détonner.

Comme toujours à l’entrée, ce vieux réflexe de nuiteux mal rasé en jean troué : la crainte de se faire vider. Ce qui n’arrivât point sans doute eu égard à la pulpeuse jeune femme qui m’accompagnait ce soir là.

L’accueil fut à la fois cordial et froid comme sans doute il est de bon aloi qu’il soit dans ce genre d’établissement dont le snobisme égal la prétention. Une blonde sylphide nous accueillit d’un sourire bien courtois pour nous débarrasser de nos vestes et autres accessoires. Je gardais mon pantalon tout de même. Ce n’était pas un club de ce genre là, à mon grand damne…

D’emblée, les lieux interpellaient. Un mur en flamme véritable (!) à votre droite réchauffait une atmosphère clinique où de hypes trentenaires échangeaient de consternantes banalités en sirotant négligemment leur cocktail. A votre gauche, un bar dont le mérite ultime résidait en une incitation à ce cher alcoolisme slave tant la variété des bouteilles de vodka agrémentant ce divin décor raisonnaient comme un appel à la débauche éthylique. La vision d’un enfer paradisiaque.

De nouvelles portes s’entrouvraient…Là, trônait le restaurant dont la décoration était plus décevante. Il semblait que l’architecte eut l’idée saugrenue d’attacher au plafond, ce que de mon humble point de vue, j’apparenterai à de gigantesques clopes. Autant de tiges suspendues, pour rappeler, peut-être, aux plus frustrés qu’il est dorénavant interdit de s’adonner en ce lieu public (qui n’a de public que le nom) aux plaisirs tabagiques.

Nous nous installâmes sur une petite table où la nappe était de  simple papier, comme dans un vulgaire restaurant chinois, mais où la subtilité majeure consistait, ici, en la présence de trois crayons pastel pour inviter l’hôte à exprimer ses délires artistiques ce que, vous imaginez bien, je ne me privai point de faire.

La lumière tamisée rendait ma compagne plus belle encore. Ces silences marquaient une sensualité certaine à laquelle je demeurais sans réponse. Je feignis l’indifférence comme toujours dans ces cas là. C’est sans doute là une erreur.

Toujours est-il que nous dégustâmes un repas à la hauteur de nos gourmandes papilles. Originale et satisfaisante, la nourriture fut, donc, digne de nos attentes.

Plus tard dans la soirée, vint une sculpturale black habillée d’argent comme une Dalida du Sénégal. Cet Aretha Franklin en herbe nous fit l’insigne honneur d’entonner, de sa voix suave, des chansons américaines rythmées que chacun sut apprécier à leur juste valeur.

Même les sanitaires, que l’on s’oblige forcément à visiter, ne manquaient pas, elles aussi, d’étonner le passant. Grandes comme un duplex parisien, elles claquaient le marbre noir et les robinetteries argentées. A l’occasion, d'ailleurs, je pus me rendre compte des difficultés à uriner obnubilé par une image télévisuelle provenant d’un écran HD qui dominait l’urinoir.

Définitivement, c’était là un bel endroit. Beau, parce qu’original. Cette beauté ne m’empêchait pas pour autant de penser, en avalant ma « tarte au caramel déstructurée », aux conséquences juridiques qu’ils pourraient y avoir si une de ces fameuses tiges suspendues au dessus de nos têtes venait à choir pour s’empaler dans le crâne de la bourgeoise permanentée qui me servait de voisine de tablée. Déformation professionnelle.

En ce lieu hors du commun, je restais, donc, moi-même.

Puis, le moment tant honni de payer : 106 euros. Ce ne fut pas un scandale sauf évidemment si vous-même êtes au RMI et comptez le peu de sou que l’Etat, dans son élan philanthropique, daigne vous accorder (remarque à part : ne comptez pas sur sa philanthropie).

Il me fallait, donc, régler ma dette. Je fus seulement interloqué par une incise dans la note qu’ils m’amenèrent. Il y avait inscrit là, sur l’addition : « We are a family ». Une inscription comme une épitaphe de consolation sur la tombe de notre soirée bientôt enterrée.

Je me demandai de quelle famille s’agissait-il ? Avais-je des oncles, tantes au autres cousins cachés dans le restaurant ? Etait-ce là le seul message subliminal que mes ancêtres d’Auschwitz avaient trouvé pour rentrer en contact spirituel avec leur héritier ?

Que nenni. Le Murano semblait affirmer qu’en m’acquittant de ma dette, il m’ouvrait, dans son infinie gratitude, le panthéon prétendument familial de la branchitude. En payant, j’avais ce pass d'entrée dans la tribu d'Ariel Wizman, Frédéric Beigdeder et Bruno Putzulu. Quelle veine !

Et c'est vrai que, pour un peu, on s’y croirait. Le patron aux chaussures rouges et à la veste bigarrée viendrait, bientôt, me claquer la bise comme un Rere des grandes jours (private joke). La Jet-Set ne serait pas si loin. Une vie d’oisiveté luxueuse m’attendrait à la sortie, bientôt le yacht de Bolloré, les jambes de Carla Bruni et une fonction présidentielle d’importance pour me distraire… « We are a family » !

Mais une fois ses portes franchies, le Murano n'a pas tenu ces belles promesses. Rien. Même pas un minable paparazzi pour immortaliser notre sortie que j'avais, pourtant, savamment stylisé. Nada. Que dalle. Et, après m’avoir trop rapidement embrassé, ma copine me tendit un casque de moto comme pour me rappeler que je ne demeurais à ces yeux qu’un modeste piéton. Il fallait qu’elle me ramène sur son scooter. Il se faisait tard. Le RER et la banlieue qui va avec m’attendaient. Elle, s’en retournerait dans ses pénates parisiennes.

« We are a family », un beau slogan. Une idée creuse. Notre cher président aurait dû y penser.

Gary Roman

21 janvier 2008

Que sommes nous devenus ?

Moi, l'enfant "mixte", je suis sans doute mal fondé à contester quoique soit au peuple juif. Mais l'amour que je porte à mes origines et à l'histoire de ma famille me pousse à cet acide coup de gueule. Il est, parfois, des preuves d'amour plus probantes lorsqu'elles s'expriment dans l'excès d'un cri du coeur.

Je suis, par ailleurs, certain qu’une part substantielle d’entre nous (permettez que je dise "nous" pour désigner "les juifs") partagera mon point de vue.

Je demeure consterné à la vision du devenir du peuple juif. Certes, et j’insiste, il ne s’agit pas de faire de généralités d’autant plus qu’il parait difficile de généraliser une communauté aussi disparate que la notre mais force est de constater que, selon moi, la régression du monde juif est en route et que rien ne pourra l’arrêter.

Je m’explique…

Depuis tous temps, les juifs se voulaient être « la lumière des Nations ». Et c’est vrai que beaucoup de nos co-religionnaires brillaient par leur intelligence et contribuaient aux évolutions du monde. Je pense bien sûr aux plus grands comme Spinoza, Einstein, Freud, Trotski, Harendt et tant d’autres encore…

Mais je pense aussi aux plus modestes qui, par la valeur travail et le talent, sont souvent parvenus à se hisser au plus haut niveau de la société. Combien de fils de rien ou de si peu sont arrivés au sommet ?

Or, aujourd’hui, l’embourgeoisement oriental d’une majorité de juifs, le retour du fait religieux (qui, s’il est louable, annihile la faculté du juif à se remettre en cause) ainsi que le choix de l’establishment représenté aujourd’hui par le fantoche Sarkozy ont largement écorné l’aura du peuple juif parmi les nations.

C’est bien plus grave qu’il n’y parait lorsque l’on constate que les juifs délaissent les études de médecine ou l’avocature et préfèrent vendre des portables parce que c'est "plus rentable".

C’est bien plus grave qu’il n’y parait lorsque l’on voit nos jeunes bourgeois se défonçaient au shit et brûler leur minable petit vie de fils à papa en club à la piteuse recherche d’une compagnie forcément sexuée.

C’est bien plus grave encore lorsque la référence culturelle ultime de notre communauté c’est, parait-il, le « bling-bling » de l’apparat de richesse estampillé 4 x 4, Deauville et i-phone.

Et que dire encore de ces juifs apôtres du respect des préceptes religieux et d’une chaste moralité qui ne se gênent point pour transgresser l’interdit une fois le dos tourné ?

Que dire aussi de ces juifs qui refusent de se prononcer sur les terribles injustices qui règnent en Israel ? Que dire de ces juifs tièdes trop enclins à conserver leur petit confort au détriment des intérêts surpra-étatiques que représente l’état juif ?

La honte ultime étant l’irrespect d’une partie minoritaire de séfarades qui ne se gênent point pour critiquer la froideur et la morosité des ashkénazes en oubliant le « détail » de l’extermination dont ils ont fait l’objet.

La honte ultime réside, également, dans la mollesse des réactions face aux sournois relents d’antisémitisme qui gangrènent la France et une bonne partie du monde.

La honte ultime réside aussi dans l’incapacité nouvelle des juifs à se fédérer autour d’une problématique qui ne serait pas judéo-centriste comme les testes ADN, le devenir des sans-logis et le destin des plus pauvres.

Comme ces rescapés de la Shoah qu’Israel laisse aujourd’hui mourir de faim pendant que nombre d’entre nous se dore la pilule sur le sable chaud d’une place de Tel-Aviv un falafel à la main en écoutant les débilités orientales d’Eyal Golan.

Il y a peu nous étions le peuple de l’Exil. Cet exil, ô combien regrettable, avait toutefois l’intérêt de nous contraindre, par l’instabilité qu’il générait, à donner le meilleur de nous-mêmes.

Au 21ème siècle, que retiendra-t-on des juifs ?

Qu’en se mettant du côté des nantis et de la médiocrité intellectuelle, une bonne partie des juifs sont devenus des cons et que de cette connerie, il ne devrait ressortir rien de bon que la destruction et la désolation.

Gary Roman

20 janvier 2008

Gary Roman, la fine immobilité.

Voilà Gary et ses petits talents. Trop petits, cela dit, pour en former un véritable. Il est certain que Gary semble savoir tout faire. Mais, une vérité : Gary n'a, jusqu'à présent, rien fait.

Très jeune, ses petites mains fines se révèlent très adroites lorsqu'il s'agit de s'adonner à la représentation graphique. C'est dit, Gary sera artiste.

Du goût ? Gary en a également. Tellement, que durant sa prime jeunesse, les autres, prompts au raccourci facile, lui trouvent des penchants sexuels déviants. Et c'est vrai que toujours bien habillé, il balade son petit mètre soixante dix et sa frêle silhouette avec une part de féminité.

Il n'en est rien pour autant. Narcissique et individualiste, Gary reste un enfant, surtout, un enfant. Un enfant naïf qui vit encore chez ses parents alors qu'il approche les 30 ans.

Modestement talentueux et sans imagination, Gary est finalement devenu juriste, ce technocrate capable de tout justifier même le mensonge. Dorénavant, vous pourrez le voir courir après la réussite comme une reconnaissance qu'il estime lui être dû de part ses origines juives problématiques et son intelligence qu'il juge ostensiblement supérieure à la moyenne.

Gary est, aujoud'hui, déterminé à écrire ses ressentis sur ce blog comme une fine traînée de vie qu'il traverse sans bouger. Pourtant, c'est dit, un jour, Gary sera quoi faire de cette vie.

Un jour, à l'an 10 000...

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20 janvier 2008

Jean Foutre, Folliculaire défolié

JF, profession : Glandu.
C'est par ces quelques mots que nous pourrions décrire ce petit scribouillard sans grand talent dont l'entêtement à vouloir vivre chichement de sa plume est motivé par l'aversion biologique qu'il porte à toute autre forme d'activité salariée. Miné de manière quasi systématique par le syndrome de la feuille blanche, il lui faudra déployer des trésors d'abnégation pour que ses contributions dépassent le stade du simple titre accrocheur.
Nous espérons malgré tout qu'il nous fera l'honneur de nous pondre quelques chroniques mal fagottées envoyées en retard que nous publierons par charité chrétienne plus que par amitié. A près de 30 ans, le temps ne lui manque pas : Chomeur depuis des temps immémoriaux, radié cent fois des listes de l'Anpe, il survit on ne sait trop comment et réapparait ça et là après des mois d'absence pour délester ses amis de vieux vètements destinés aux rebus et raconter des anecdotes de voyages mystérieux dont personne ne sait s'ils ont réellement existé (Il semble malgré tout qu'il ait effectivement visité plusieurs pays improbables).

JF, sur ce blog nous te laissons carte blanche, bienvenue à toi!!!

18 janvier 2008

Tu te souviens?

L'an 10 000...
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